
« The Impact of MNRI Therapy on the Levels of Neurotransmitters Associated with Inflammatory Processes» /
« L’impact de la thérapie MNRI sur les niveaux de neurotransmetteurs associés aux processus inflammatoires »
2020
Tatarinova TV, Deiss T, Franckle L, Beaven S, Davis J. The Impact of MNRI Therapy on the Levels of Neurotransmitters Associated with Inflammatory Processes. International Journal of Molecular Sciences. 2020; 21(4):1358.
Tatiana V. Tatarinova, Trina Deiss, Lorri Franckle, Susan Beaven and Jeffrey Davis`
L’étude a été dirigée par Tatiana V. Tatarinova, biologiste et bio-informaticienne reconnue. Professeure à l’Université de La Verne en Californie, elle collabore également avec des instituts de recherche en Russie dans le domaine de la génomique et de la bioinformatique. Son expertise l’amène à explorer les liens entre biologie, génétique et santé, avec un intérêt particulier pour les mécanismes neurologiques et immunologiques.
À ses côtés, Trina Deiss œuvre au sein de la United Front Foundation, dans le Minnesota. Elle s’engage dans la recherche appliquée autour de thérapies innovantes, et a contribué à concevoir la méthodologie de cette étude MNRI.
Lorri Franckle, quant à elle, évolue dans le domaine de la santé intégrative, au département Laser Health en Floride. Son approche associe médecine complémentaire et techniques manuelles, ce qui lui permet d’apporter une perspective originale à ce travail collectif.
Deux médecins en médecine familiale complètent l’équipe. Susan Beaven, qui exerce à la St. Petersburg Free Clinic en Floride, a une grande expérience de terrain auprès des patients, notamment dans des contextes sociaux variés. Jeffrey Davis, praticien à Prairie Health and Wellness au Kansas, partage cette vision clinique et accompagne des personnes atteintes de troubles neurologiques chroniques.
👉 Ensemble, ces chercheurs et cliniciens ont uni leurs compétences en biologie, médecine et pratiques thérapeutiquespour explorer scientifiquement l’impact du MNRI sur les neurotransmetteurs et l’inflammation
Étude interventionnelle
Cette étude vise à déterminer l’efficacité de la thérapie MNRI en utilisant l’analyse des marqueurs de neurotransmetteurs pour des troubles tels que :
🔴 Troubles du développement
🟠 Troubles anxieux (TOC, Troubles de stress post traumatique)
🟡 Paralysie et convulsions
🟢 TDA/TDAH
🔵 TSA (Autisme)
Cette étude a été réalisée sur 166 Sujets âgés de 18 à 64 ans avec un IMC normal durant une période de stage de MNRI de 8 jours, à raison de 6 séances réflexes de 50 minutes tous les jours.
Cette étude a utilisé :
🟣Un groupe témoin de contrôle (n = 50) pour fournir une analyse comparative des neurotransmetteurs ces participants ne présentaient aucun inflammation. maladie, trouble ou allergie et n’ont reçu aucun soin durant ces 8 jours.
⚪️Un groupe d’étude (n = 116) qui contenait des participants qui ont assisté aux conférences MNRI
Tous ces participants ont été officiellement diagnostiqués et ensuite classés en cinq groupes de diagnostic :
🔴 Groupe d’étude 1 : Troubles du développement(n = 34), incluant le retard de développement, la dyslexie, les malformations congénitales, la croissance et développement restreints, le syndrome de Down, et le retard de développement général.
🟠Groupe d’étude 2 : Troubles anxieux (TOC, PTSD)(n = 20) : sujets diagnostiqués, selon les critères du DSM-5, avec des troubles associés à l’anxiété, tels que l’anxiété, le trouble obsessionnel-compulsif, et le trouble de stress post-traumatique. Les sujets avec un trouble de l’humeur dépressive majeure ne faisaient pas partie de ce groupe.
🟡 Groupe d’étude 3 : Paralysie et convulsions (n = 16) : le diagnostic incluait un ou plusieurs troubles neurologiques tels que la paralysie cérébrale, les convulsions, ou le syndrome de Tourette.
🟢Groupe d’étude 4 TDA/TDAH (n = 24) : tous avaient un diagnostic officiel de trouble du déficit de l’attention ou de trouble du déficit de l’attention avec hyperactivité.
🔵Groupe d’étude 5 TSA (Autisme) (n = 22) : inclusion de tous les diagnostics qui relèvent des troubles du spectre autistique selon le Manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-5, publié en 2013).
L’analyse des taux de neurotransmetteurs a été faite par un laboratoire indépendant
Méthodes de laboratoire : Analyse des catécholamines urinaires et des neurotransmetteurs.
Le panneau de tests urinaires comprenait neuf neurotransmetteurs : épinéphrine, norépinéphrine, dopamine, acide 4-dihydroxyphénylacétique (DOPAC), sérotonine, 5-HIAA, glycine, glutamate et histamine.
Cette étude montre que le traitement intensif MNRI provoque des modifications de l’activité des neurotransmetteurs :
🔴Groupe d’étude 1 : Troubles du développement => Réduction significative de l’épinéphrine (baisse de 0.5 : p<0.05.)
🟠Groupe d’étude 2 : Troubles anxieux (TOC, Stress post-traumatique)=> réduction du glutamate et de la glycine (petits effets de -0,3 et -0,2, respectivement)
🟡 Groupe d’étude 3 : Paralysie et convulsions => les niveaux de quatre neurotransmetteurs (épinéphrine, norepinéphrine, glycine et GABA) ont démontré des changements significatifs.
🟢Groupe d’étude 4 TDA/TDAH => Baisse de la dopamine (-0.3 : p<0.05 significatif) et augmentation du DOPAC de 0.6 (p significatif <0.01)
🔵Groupe d’étude 5 TSA (Autisme) => réduction de la noradrénaline : -0.4 (p <0.01 significatif) et du taux de sérotonine : -0.3 (p<0.05 significatif)
Les résultats montrent que le MNRI réduit systématiquement et agit avec des mécanismes de réduction de l’inflammation dans les cinq groupes de troubles analysés.
Cette étude a montré une tendance vers l’optimisation et la normalisation du fonctionnement neurologique et immunologique, soutenant ainsi l’affirmation selon laquelle la méthode MNRI est un traitement de neuromodulation non pharmacologique efficace des troubles neurologiques.
Le MNRI peut faciliter le neurodéveloppement, renforcer la résilience au stress, la neuroplasticité, et offrir des opportunités d’apprentissage optimales.
Les conclusions dérivées des résultats des tests de neurotransmetteurs ont été corroborées par les déclarations des aidants et des participants eux-mêmes, signalant moins de problèmes sociaux, moins d’interventions médicales nécessaires, une plus grande indépendance et un contrôle de l’humeur. En conclusion, nous suggérons que le MNRI est une option viable pour la régulation des neurotransmetteurs.
La méthodologie Arc-en-flex® est une approche qui s’est inspirée des formations réflexes telles que RMT, MNRI, INPP en combinant avec plusieurs autres approches issues de l’ostéopathie, du monde de la posturologie, la danse, le yoga…afin d’avoir une approche complète et structurée de la matière réflexes.
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Ostéopathe D.O. et Formatrice en réflexes archaïques- Fondatrice et créatrice de la Méthodologie avec Arc-en-flex®
Praticienne certifiée Arc-en-flex®
Cet article est une vulgarisation pédagogique d’une étude scientifique. Pour une compréhension complète ou une lecture détaillée, vous pouvez consulter l’étude originale via le lien fourni. L’objectif ici est de rendre ces connaissances accessibles à tous.
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